Tract du comité départemental de Seine Saint Denis 25 septembre 2024
Le conseil départemental de Seine-Saint-Denis ferme trois crèches
Le Conseil départemental, dirigé par le président Troussel et par une majorité PS-PC-LFI-EELV, a annoncé la fermeture de trois crèches en 2024 (Yvette Lundy à Aubervilliers, Maryse Bastié à Romainville, Aristide Briant à Stains). Il avait déjà fermé la crèche La Bergère à Bobigny (en 2021), les crèches La Motte et Moutier à Saint-Ouen (en 2022) et la crèche Girardot à Bagnolet (en 2022)
Le Conseil départemental a également annoncé qu’il céderait deux crèches à la ville de Pantin. Le
département a déjà cédé trois crèches à la ville de Saint-Ouen, en 2023 ; celle-ci les a privatisées en faisant une délégation de service public à l’entreprise privée « les Petits Chaperons Rouges ». Un livre paru en septembre 2024, Les ogres, montre ce qui se passe dans de nombreuses crèches privées : taux
d’encadrement non respecté, maltraitance, privations de nourriture, etc. Le but des crèches privées, c’est le profit, et non le bien-être des enfants.
Cette décision intervient alors que, en raison du manque de personnel dans les crèches départementales,
plus de 1 000 enfants ne peuvent pas être accueillis, et alors qu’il y a des milliers de demandes non
satisfaites.
Le 7 octobre, une délégation de personnels des crèches, avec les syndicats FSU, CGT, SUD et FO sera
reçue par Troussel pour exiger :
Non à la fermeture des crèches départementales,
Non aux regroupements,
Non à la privatisation des crèches départementales,
Embauche massive de personnels dans tous les corps de métiers
Le 13 juin, puis les 3 et 4 juillet, ils se sont mis en grève sur les mêmes mots d’ordre.
Ils ont entièrement raison. Nous avons besoin de plus de crèches, pas de moins de crèches.
Les travailleurs, les usagers des services publics aspirent à la rupture avec la politique de liquidation des
services publics et tous leurs acquis menée par les gouvernements précédents et relayée ici par le Conseil
départemental. Ils aspirent à la rupture avec une politique qui consacre des centaines de milliards d’euros à la guerre et ferme des écoles, des lits d’hôpitaux, des crèches.
Ils sont en droit de dire aux dirigeants des partis qui dirigent le conseil départemental et qui constituent le nouveau front populaire : Cessez de mettre en œuvre les politiques de destruction des services publics !
Cessez de voter les crédits de guerre !
L’argent pour les crèches, pas pour la guerre !
Annulation des fermetures et des regroupements de crèche
Annulation de la cession des crèches aux communes
téléchargez la pétition, imprimez la, faites la signer, adressez la à https://parti-des-travailleurs-epinay@orange.fr
téléchargez le tract


