Assemblée Publique du Parti des Travailleurs mardi 24 septembre à Epinay

Le Parti des travailleurs tiendra son prochain congrès les 19 et 20 octobre, vous êtes invité (e) à participer à notre Assemblée publique mardi 24 septembre à 18h30 au Centre socio-culturel

67 rue Félix Merlin 93800 EPINAY SUR SEINE (station T8 Orgemont)

Imposer l’unité pour bloquer la politique de Macron-Barnier (tract du Parti des Travailleurs 10_9à2024)
Le 5 septembre, Macron a nommé Michel Barnier Premier ministre.
Qui est Barnier ?
Il est un homme résolument de droite. Son parcours est celui d’un homme d’État, fidèle aux institutions de la Ve République et de l’Union européenne, garantes des intérêts des patrons.
Ainsi, lors de la primaire des Républicains de 2021, il a défendu, entre autres :
– L’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 65 ans.
– L’augmentation de la durée hebdomadaire du temps de travail, la baisse et la suppression de certaines charges patronales.
– Sur l’immigration, il appelle à stopper les régularisations, à empêcher le regroupement familial, à supprimer l’aide médicale d’État, et à réduire l’accueil des étudiants étrangers.
– Député, il a voté contre la loi prévoyant le remboursement de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) par la Sécurité sociale et contre la suppression du « délit d’homosexualité ».
Et aujourd’hui ?
À peine nommé, Barnier s’est rendu à l’hôpital Necker, à Paris.
Alors que les personnels hospitaliers avec leurs syndicats alertent depuis des années sur le manque criant de moyens humains et financiers, Barnier a déclaré : « On peut faire des progrès dans l’efficacité de la dépense publique (…). Il y a des économies à faire » !
Des économies à faire ? Alors que déjà les services d’urgences ferment les uns après les autres, qu’il faut attendre des heures pour une prise en charge, que des patients meurent sur des brancards ? Des économies à faire, alors qu’il faudrait injecter des milliards dans les hôpitaux publics pour donner aux personnels les moyens de soigner et de sauver des vies ?
C’est donc bien une politique de guerre contre les travailleurs et la jeunesse que Barnier s’engage à poursuivre et à imposer à la classe ouvrière.
Nul doute que les travailleurs et la jeunesse, qui se sont mobilisés par millions en 2023 contre la réforme des retraites, qui ont rejeté Macron à trois reprises lors des élections de juin et de juillet, sauront trouver les moyens d’imposer l’unité dans et par la lutte de classe pour bloquer cette politique.
Dehors Macron, Barnier et la Ve République !
Avec le Parti des travailleurs,
organisez-vous pour imposer la voie de la démocratie

Le gouvernement vient de nommer Michel Barnier premier ministre.

Dans la manifestation du 7 octobre, qui a rassemblé des milliers de jeunes, nous avons distribué un communiqué dont voici des extraits :

« Dehors Macron ! À bas la Ve République ! Gouvernement des travailleurs et de la démocratie !

En nommant Barnier Premier ministre, Macron tente d’effacer le vote du 7 juillet qui a rejeté sa politique. […] Les dirigeants du Nouveau Front populaire protestent contre le déni de démocratie. Ils ont raison. Mais les travailleurs ont en mémoire qu’il y a deux mois les mêmes dirigeants ont fait élire les députés macronistes et de droite au nom du « front républicain » et qu’ils ont revendiqué ensuite un gouvernement de cohabitation « Macron-Nouveau Front populaire ». Le Parti des travailleurs – qui n’est pas membre du Nouveau Front populaire – n’a cessé de réaffirmer: avec le front républicain, avec la cohabitation, le pouvoir est toujours entre les mains de la classe capitaliste. […] Le gouvernement Macron-Barnier est un gouvernement de guerre contre la classe ouvrière et la jeunesse. Au nom du paiement de la dette, qui n’est pas celle du peuple, il veut non seulement appliquer la réforme des retraites, mais aussi imposer dans le prochain budget 30 milliards d’euros de coupes exigés par l’Union européenne. […] En 2023, les travailleurs et les jeunes se sont mobilisés par millions dans l’unité contre la réforme des retraites. Au début de l’été 2024, ils ont traduit cette exigence en donnant une majorité (relative) au Nouveau Front populaire. Piétinant la démocratie, Macron et Barnier veulent imposer le plus brutal plan anti-ouvrier qu’ait connu le pays depuis de nombreuses années. Une majorité exige l’inverse, une politique de rupture ouvrière […] Pour cela, il est nécessaire que se construise un parti qui ne rougit pas de se définir comme un parti des travailleurs, […] un parti qui combat la guerre et le vote des crédits de guerre par les députés de toutes couleurs politiques au Parlement européen, un parti qui combat pour une authentique démocratie dont le peuple définira lui-même la forme et le contenu à travers une Assemblée constituante souveraine. Dans les prochaines semaines, le Parti des travailleurs tiendra des assemblées publiques dans tout le pays. Travailleurs, militants et jeunes qui voulez-vous organiser pour la rupture ouvrière, nous vous invitons à y participer. […]

Vous trouverez dans le dernier n° de la Tribune des Travailleurs le détail des  projets d’économies (110 milliards d’Euro !) du gouvernement et les diverses formes de résistance des travailleurs,

Faites en part à vos amis, vos collègues, vos voisins, partagez !

Invitez les à l’assemblée publique du 24 septembre 24

P.S. Extrait de l’éditorial du N°  456  de la Tribune des Travailleurs (11/9/2024)

« Aider la classe des salariés à se grouper comme classe avec ses organisations et à rassembler ses alliés autour d’elle pour la défense de leurs intérêts communs.

L’aider à forger son unité sur la base de revendications décidées par les travailleurs eux-mêmes.

Combattre la division et l’émiettement dans des journées d’action sans fin et des initiatives dispersées.

Rejeter les appels à attendre 2027.

Ne faire aucune confiance à ces institutions.

En un mot : se préparer, à travers le combat pour les revendications immédiates, à ouvrir la voie au gouvernement de la majorité.

Tels sont les fondamentaux auxquels la classe des travailleurs doit revenir. La volonté de l’immense majorité, celle qui n’a que son travail pour vivre, doit l’emporter sur la dictature d’une poignée d’exploiteurs qui n’est jamais rassasiée du profit tiré de l’exploitation.

Tel est l’ordre du jour du prochain congrès du Parti des travailleurs. »

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